La pratique du vélo améliore-t-elle les performances de running ?
Les coureurs en triathlon savent à quel point le vélo est indispensable pour le running. Certes, l’exercice évite des traumatismes au niveau de l’articulation, tout en renforçant l’endurance musculaire. Quels sont les avantages de cette pratique pour le runner ? Comment y procéder efficacement pour se performer à la course ?
Combien le vélo est-il bénéfique au coureur ?
Tout comme la natation, le cyclisme est un sport doux et n’occasionne aucun traumatisme aux articulations si la pratique n’est pas dans l’excès. Ainsi, une utilisation régulière de la bicyclette s’avère également être un excellent moyen de travailler les tendons et les muscles des pieds.
Contrairement au running, le pédalage est l’entraînement avec lequel le sportif a le moins de risque de se blesser. Le mouvement circulaire, lors du pédalage, apaise les douleurs et renforce les quadriceps, les fessiers ainsi que les ischios-jambiers. Donc, il est conseillé de faire du vélo, après une longue course à pied, ou après une période de convalescence médicale.
À bord d’une bicyclette, le cycliste augmente l’endurance de ces muscles respiratoires par le pédalage. De plus, les renforcements musculaires lors de l’activité profitent également au cœur et aux vaisseaux sanguins des membres inférieurs. La répartition et la consommation d’oxygène à travers le corps s’améliorent, et les graisses superflues dans la partie inférieure sont également brûlées.
Quel équipement choisir pour associer cycling et running ?
Bien évidemment, un vélo performant est gage d’un meilleur entraînement pour le coureur. Le choix de l’engin doit prendre en compte plusieurs critères, notamment la taille et le mécanisme. Aussi, le vélo idéal pour un entraînement intensif doit être ultra léger. Il devra avoir une dimension conforme à celui du cycliste, pour éviter les risques de blessures dues à une position inconfortable sur la bicyclette. Selon le Dr Claude Marblé (médecin du sport Aubagne), il convient au mieux de vérifier l’engin pour éviter les accidents graves suite à l’usage d’une bécane inadaptée.
À part la taille, le coureur a le choix entre un VTT et un vélo de route. Ce dernier est adapté à un parcours sur un itinéraire loin de la circulation, et surtout en pleine nature. Alors, il suffit de l’équiper d’un pneu résistant et d’un double ou triple plateau. Si le coureur désire s’entraîner en milieu urbain, il est conseillé d’adopter le VTT. Cet engin est performant pour traverser des sentiers peu techniques et apporte plus de sécurité au conducteur. De plus, un casque et des gants spéciaux cyclistes sont indispensables, afin de profiter au maximum de la séance dans le confort et la sécurité.
Comment programmer les entraînements à vélo avec la course ?
Une séance de cycling intense procure des avantages musculaires pour se performer à la course à pied. En apprenant à pédaler de manière progressive, le coureur gagne de plus en plus d’endurance. Pour les débutants, une première séance de cycling débute par deux tours d’une durée de 30 minutes pendant la première semaine. La suivante, enchaîner par trois tours de 30 minutes espacées de jours de récupération. À la troisième, le cycliste ajoute progressivement 10 minutes, ou plus aux durées de ces trois séances.
Une fois avoir maîtrisé le pédalage, il suffit d’intégrer le cycling dans le plan d’entraînement, en remplaçant quelques séances de course à pied par du vélo.
Voici une idée de planning d’entraînement :
- Coureur débutant : effectuer une séance de vélo tous les 15 jours avec 3 runnings par semaine ;
- Coureur moyen : effectuer 4 sessions de running en intégrant une séance de cycling par semaine ;
- Coureur préparant une compétition : remplacer le running par du cycling durant les deux semaines précédant la course pour éviter trop de fatigue au corps.
Images : media.ouest-france.fr ; frequence-running.com