Quels sont les bienfaits du yoga pour le running ?
Bien que le yoga apporte un bien-être au corps et l’esprit, il donne également un résultat inestimable sur la performance du coureur. Les postures de yoga comme le poisson, le chien tête en bas ou le pranayama renforcent les muscles et la respiration du coureur. Ainsi, le yoga agit sur le mental et sur le physique. Voici les avantages du yoga associé au running.
Étirement des muscles
Après des courses répétées, le coureur ressent souvent une contraction et des courbatures dans muscles des pieds et des jambes qui peut être douloureux. Pour y remédier, le yoga aide à maintenir les positions d’étirements pendant quelques minutes en l’associant avec une respiration profonde. Ainsi, contrairement aux étirements traditionnels, il agit en profondeur sur les muscles. À ce moment, l’étirement assouplit différentes parties du corps comme :
- Les mollets,
- Les quadriceps,
- Les ischio-jambiers.
La posture du chien tête en bas, et celle de la charrue allongent également les vertèbres et les lombaires. Donc, il est temps pour les coureurs de sortir le tapis de yoga pour éviter les courbatures et les douleurs cervicales.
Amélioration de la respiration et du souffle
Le running et le yoga sont des disciplines qui sollicitent tous deux la respiration. Au début d’une course, il est fréquent d’avoir du mal à respirer et de s’époumoner rapidement au bout de quelques mètres. Ce problème survient chez les coureurs suite à une mauvaise gestion de son souffle. La solution pour améliorer cet état est la posture pranayama du yoga NIDRA. Cette technique apprend au sportif la manière de respirer à partir d’une série d’inspiration et d’expiration profondes avec le nez. D’ailleurs, la pratique répétée de cet exercice permet au coureur de calculer son souffle en fonction de son effort physique.
Éviter les blessures
Tout comme les autres disciplines sportives, la course à pied requiert de l’endurance et de la force musculaire. Avec les entraînements et les séances répétées, les muscles se relâchent et perdent leur souplesse. Ces affaiblissements sont les conséquences de chaque effort physique fourni lors d’une foulée sur le bitume ou les sentiers. Une fois que le coureur ressent de la fatigue, il est sujet à de graves accidents au niveau des genoux ou de la cheville.
Pour éviter ses blessures, les postures de yoga notamment le hatha, ashtanga, ou le vinyasa travaillent en profondeur les tissus conjonctifs de l’organisme. De plus, ces mouvements corrigent les déséquilibres de manière à assurer un meilleur alignement du corps.
Mesurer les aptitudes physiques
Le yoga est bon pour les muscles, et surtout pour le moral du coureur. En se mettant au yoga, il connaît de plus en plus son corps. Ainsi, il sera à même d’évaluer ses points forts et ses faiblesses par rapport à ses tensions physiques. Par exemple, en s’efforçant de continuer quelques kilomètres de plus, alors qu’il se sent à bout de force, le coureur s’expose inutilement à des blessures et accidents. Or, une écoute des besoins du corps lui permet de limiter ses pressions au strict nécessaire. Ainsi, le yoga se met au service de l’athlète pour la maitrise de son organisme.
Le dépassement de soi
Toute discipline sportive véhicule la même idée de dépassement de soi. Seulement, il arrive que des pensées négatives et parasites gênent l’esprit du coureur avant de passer à l’épreuve. Le stress et l’anxiété augmentent le rythme cardiaque du runner et créent des tensions au niveau musculaire.
Dans ce cas, une séance de yoga régulière est indiquée afin de faire le vide dans les pensées et lâcher prise. En maîtrisant ses émotions négatives, le coureur se remotive et dispose d’une force mentale pour affronter les compétitions. Aussi, avec le yoga, il retrouve facilement le plaisir de courir et arrive à repousser de lui-même ses propres limites. Bref, l’alternative pour se forger un mental de vrai champion est sans doute le yoga.
Illustrations : leblog.enduranceshop.com ; theyogahub.ie